, Écrivain, Poète, Artiste
 
 
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MALENTENDU


 

(Dit debout à voix haute.

Face a un auditoire.)

 

Coupable de quoi ? J'ai écrit une histoire. Une histoire banale. Possible. La plus banale possible. Une histoire ordinaire. Ça arrive à tout le monde. Il se trouve que c'est la votre, la mienne. La même matrice. Le même type de personnages, de situations, de sentiments. Amour, déception, séparation. A quelques détails près. J'ai changé les noms. Remplacé le salon par la chambre à coucher. Bougé un meuble. Accroché un tableau. Brisé un vase à la place d'un verre. Rempli une valise plutôt qu'un sac. La tapisserie à fleurs, finalement, je l'ai laissée. Modifié l'éclairage, l'heure du jour, la saison. Mais tout se passe de la même façon. J'ai copié, réduit, lissé, nivelé. Je nous ai plagié. Vous dîtes que c'est votre histoire, tant mieux, il se trouve que c'est la mienne, la votre. J'ai voulu nous mettre face à face. Face à nos ressemblances. Vous et moi. Etre pareil. Que vous m'ouvriez. Afficher mes points communs pour mieux vous faire accepter mes différences. Que je puisse rentrer. Et vous m'accusez ? De quoi suis-je coupable ?

 

 

 

 

 

 

 

(Dit à voix basse.

De bouche à oreille.)

 

Que dit-il ? Quelle histoire ! Que dit-il ? Chuttt... Il dit que c'est notre histoire. Je ne comprends pas. Il fait l'innocent. Chuttt... Il cherche la confrontation. C'est fou ! C'est de la provocation !. Chuttt... Il a tout volé. On va le condamner. A quoi ? Silence. Il a juste poussé les meubles et brisé une assiette. Il n'a même pas changé la tapisserie. Il a repris des phrases entières et même des situations. Il a changé la cuisine pour le salon, ou pour la chambre à coucher. Il est rentré par effraction. Oh ! Il dit qu'il l'a fait exprès. Pour nous humilier. Pourquoi ? Chuttt... Qu'il ne voulait pas déranger. Qu'il est comme tout le monde. Comme nous. Non ! A quelques détails près. Absurde ! Chuttt... Il nous prend pour qui ? Comment ? Il nous prend pour qui ? Chuttt... J'ai reconnu ma vie. C'est ma vie. C'est la mienne. C'est la mienne. C'est la mienne. c'est la mienne. C'est la... Chuttt...

 

 

(Dit intérieurement. Pour soi-même.)

 

Assise au bord du lit, face à l'armoire ouverte, elle a dit : « C'est simple, tu es illisible. IL-LI-SIBLE. Tu le fais exprès. Tu compliques la vie. Tu ne veux pas être compris. Pour qui tu te prends ? Prétentieux. Tu vas rester tout seul. Tout va se refermer. Pas une porte pour toi. Tu entends ? Change de voie. Les autres le font bien. Trop d'orgueil, ça ne ramène pas à bouffer ! Incapable ! Tu dis que tu pourrais, si tu voulais. Qui sait ? Mais Monsieur ne veut pas de grands sentiments, pas de vraies phrases, pas de bon sens. Il dit : "Patience, patience... Si je voulais, je pourrais. A quelques détails près". Alors vas-y si t'es si malin ! Prouve-le ! Prends modèle ! Fais une histoire ! »

Il aurait fallu allumer la lumière. C'était le début d'un beau soir d'été. Je ne me souviens que d'une couleur, celle du saule que je fixais à travers les vitres de la fenêtre. Nos silhouettes étaient presque fondues au noir. En changeant de jambe d'appui, j'ai écrasé un peu plus les débris de cristal et, doucement, j'ai répondu : "Non !". Elle s'est hissée sur la pointe des pieds. Sa valise était en haut de l'armoire.



Malentendu, revue Passage d'encres, n°9 (Silence. Voix), Paris, décembre 1998 (pp. 101-102).
 


N    R

 

 

 

comme

 

R    N



Ne ... dire / Ne ... savoir / Ça ne veut ... dire / L'air de ...  / Faire des histoires pour ... / N'y être pour ... /  Ne croire à ... / Trois fois ...  Pas ... /... que de penser / Suffire d'un ... / ... de plus / Ça n'engage à ... / Pour un ... / Comme ... / Beaucoup de bruit pour ... / ...  à se reprocher / ... que ça / Ne ... voir / Ne ... entendre / ... à ... / Compter pour ... / Ne servir à ... / Etre bonne à ... / Moins que ... / Tout ou ... / C'est ... de le dire / Qui ne risque... n'a ... / ... ne va plus / Faire avec ... / ... de mieux / Comme si de ... n'était / En un ... de temps / Réduire à ... / ... à foutre / ... n'est jamais acquis / ... d'étonnant / ... ne se passe / N'avoir peur de ... / ... d'autre / ... à faire / ... du tout / ... de ... / Toute la vérité ... que la vérité / Ce n'est ... /

Tu ne dis rien ? Que veux-tu que je te dises ? Je n'en sais rien, c'est toi qui as dit que tu voulais me dire quelque chose. Je n'ai pas à dire. Pas à dire, ça ne veut rien dire. (Soupir.) Ce matin, tu as dit que tu avais quelque chose à me dire et maintenant tu prends l'air de rien. Je n'ai pas dit ça. Tu nies me l'avoir dit ? Tu fais des histoires pour... Rien, c'est ça ? C'est ça j'invente, je fabule ! Mais enfin je n'y suis pour rien, c'est toi ce matin qui a dit... Ça n'avait pas d'importance, qu'est ce que tu t'imagines ? Je ne crois rien mais si tu dis que ça n'avait pas d'importance, c'est bien que tu avais quelque chose à dire même si, maintenant, tu considères que c'est trois fois rien. De toute façon trois fois rien ce n'est pas rien. Tu joues avec les mots. A quoi tu pensais ? (Soupir.) Moi, rien que de penser que tu voulais me dire quelque chose ce matin avec ce ton...  Et qu'à présent... Il n'y a pas de quoi se rendre malade. Tu es trop sensible. Tu me sensibilises, alors qu'il suffirait d'un rien, quelques mots, rien de plus, seulement ça, pour que ça aille mieux. S'il te plaît, ça n'engage à rien. Le moindre petit grain de sable te contrarie, et tu fantasmes et tu t'emportes. Evidemment, tout vient de moi qui m'inquiète pour un rien, qui m'enflamme comme rien, qui fait beaucoup de bruit pour rien. Toi, tu n'as rien à te reprocher. Fatigue ! Tu fais des montagnes d'un désert. Tout de suite, tu dramatises. Rien que ça ! Tu crois que je ne vois rien ? En ce moment, tu es absent, distant, fuyant. Tu t'imagines que je ne vais rien entendre de ce que tu as à me dire ? Que je ne comprends rien à rien ? On dirait que je ne compte pour rien, que je ne sers à rien, que je suis bonne à rien, comme une moins que rien. Tu m'ennuies. Je n'ai pas envie de parler, c'est tout. C'est tout ou rien. Avec toi, c'est rien de le dire, il n'y a pas de demi-mesure. Toi aussi tu es fatiguant. Je suis comme je suis. Tu es trop fataliste. Bats-toi. Qui ne risque rien n'a rien ! Depuis quelque temps, on dirait que rien ne va plus. Je te sens loin. Tu disparais. Moi je suis là, près de toi. Pourquoi es-tu si changeant ? Heureusement, tu peux faire avec rien, rien de mieux, comme si de rien n'était. Malheureusement, tu peux défaire avec rien, en un rien de temps, tout réduire à rien. La paix ! Tu n'en as rien à foutre. Mais rien n'est jamais acquis. Si tu continues de t'enfermer sans bouger rien d'étonnant à ce que rien ne se passe, ainsi tu vas finir par me perdre. (Soupir.) Je ferais mieux de me taire, tu n'as peur de rien. Tais-toi. Rien à faire ? Laisse-moi. Rien d'autre ? Oublie-moi.
Rien du tout ?
Rien de rien ?
Je ne te demande pas toute la vérité, rien que la vérité, je te demande... de m'aimer.
Tu pleures ?
Ce n'est RIEN.



Nier comme Rien. Publié dans la revue Sarrazine, n°6 (Rien), Saint-Germain-en-Laye, 2000 (pp. 81-83), ce texte a fait l'objet d'une lecture/performée pendant laquelle des lettres rétro-projetées sur un mur venaient faire apparaître et disparaître l'anagramme, les mots du déni.  Le Jour de la Sirène n°5, Paris, 5 février 2003.

 



LA PLUIE LA NUIT

Un déclic, une goutte.

Une nuit.

Comme par enchantement,

Aller voir dans le noir.
Du noir faire surgir, sortir du noir...
Exit !
Apparaître...
Clic !
Disparaître...
Seul, découvrir quelque chose que personne avant soi...

Excitant
D'être dehors par ce temps
Pour aller surprendre,
Prendre par surprise
Ce qui se dérobe
Ce qui ne dure qu'un temps
Au moment où l'on s'y attend le moins
La nuit !
La pluie !
La nuit !
Rien à voir ?

La voir, la pluie !!!
Ses traces, oui, le jour : la flaque, la feuille, la vitre, la gouttière, la rigole...
Le rempli, le ruisselé, le dégouliné, le brillant, le tremblé, le lavé...

Le jour, trouver le bon angle, c'est déjà compliqué ; regarder entre sans y toucher, avec attention et légèreté, saisir l'air vibrant et brouillé, mais la nuit...

Tu te fais éclabousser, tu jures, ça glisse ; sais-tu seulement où tu mets les pieds ?

Parfois, ça commence par une conversation suspendue :
...Vous avez entendu ?
Limpide et frémissant le bruit ; de l'intérieur, la pluie, c'est comme un rideau protecteur ; la nuit, seulement visible en voiles dans des fragments de lumière.

La nuit, la pluie peut tomber, rien n'empêche ; pas de plaintes La pluie soulage à l'abri, quand la nuit est tombée.

Un frisson, la fraîcheur se charge de parfums. On sent mais on ne voit rien. Certains rentrent en courant quand, dans le même temps, tu t'apprêtes à sortir.

Toi, tu ne veux pas passer entre les gouttes
Pour les ravir, tu es prêt à te mouiller
Immobile, tu te tiens
Les bras tendus devant toi
Tu vises à l'aveugle
Comme si tu pouvais prendre la pluie
Comme si tu pouvais prendre la nuit
La nuit, la pluie,
L'imprenable
Eclairer la nuit
Saisir la pluie
Avec ta propre lumière !
Percer
La nuit
Piéger au passage !
Avant la chute !!!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!! Flash !
!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!! Flash !!!!!!! Flash !!!!!!! Flash !!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!! Flash !!! !!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!! !!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!
!!!!!
!!!!
!! !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! La nuit la pluie tombent sans fin...
Fine mais continue
Tu ne cherches pas à te protéger
La pluie t'en met plein la vue
Avec éclats...

Dernier passage au noir avant de tirer au clair
Bientôt, tu seras fixé
Sur le porte-manteaux, tes habits ont fini de sécher
C?est le grand jour et tu veux être impressionné.

On se croirait
A des années-lumière d'ici !
Ces impacts ?
Des météores ? Une galaxie ?
Qu'est-ce que c'est ? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous ne trouverez jamais !!!




 


Fil de trame, lecture performée, Printemps des Poètes, Atelier Mérat Auger, Paris, 8 mars 2008.

À quoi ressemble-t-il ? Je ne sais pas où j'ai la tête, mais je suis incapable de mettre un visage sur ce nom... Le nom, je l'ai déjà entendu. Mais le visage, je ne l'ai pas en tête. Oui, je me souviens du nom ; mais j'ai oublié le visage qui va avec. Même si je reconnais le nom, je ne peux pas l'envisager. Je ne suis pas physionomiste, mais à ce point là ! Ça ne me ressemble pas. Et si je perdais la tête ?  Non, décidément non, ça ne me revient pas. C'est peut-être parce que ce visage ne me revenait pas que je l'ai oublié ? Êtes-vous sûr que je l'ai déjà vu ?



De tous les insectes, seules les coccinelles peuvent courir sur ma peau sans que d'effroi je frissonne.


Extrait de Fil de Trame, accompagné de 14 dessins de Dominique le Tricoteur, éditions du Centre Vendôme pour les Arts Plastiques, Paris, 2007





 

De qui tenir ?
(7 familles parmi d'autres) - 2007 (70 pages, inédit).

Famille 1/7



X est aussi grande que sa mère qui est moins grande que son  mari qui est plus grand que son autre fille mais moins grand que son fils et encore moins grand que l'aînée qui est grande.
La grande soeur de X est grande. On dit la grande où est la grande ? Demande à la grande la grande c'est la grande.
C'est la première.
X a atteint sa taille adulte mais elle reste la petite. La plus jeune et la plus petite. On dit la petite pas devant la petite emmenez la petite la petite c'est la petite. C'est la dernière. La petite dernière.
Si on sait qu'en un siècle les hommes ont grandi en moyenne de 10 cm et pris plus de 4 kg, alors que les femmes ont grandi de 7 cm et pris 2 kg, qu'un bébé grandit en moyenne de 25 cm la première année, que le déroulement de la croissance se déroule sur une vingtaine d'années, et que la taille commence à diminuer imperceptiblement dès la fin de la puberté/...
Le père de X était châtain foncé avant de devenir poivre et sel tandis que sa deuxième fille de brune est passée rousse avant de se changer en blonde comme X avant qu'elle ne fonce de plus en plus avec l'âge mais pas au point d'avoir les cheveux de sa mère qui n'a jamais été aussi brune.
X a laissé pousser ses cheveux raides pour faire comme sa grande sur qui les avait longs dans le dos avant de les couper pour ne pas avoir l?air de son père qui les a mous dans le cou contrairement à son fils qui les a crépus et secs à sa mère et à sa deuxième fille qui les ont fins et gras et qui même après avoir tout essayé ne savent vraiment plus quoi faire de leur tête.
Si on sait que quand les cheveux deviennent visibles à la surface de la peau ils sont déjà morts, qu'au lavage ils peuvent doubler de longueur, qu'en raison de la différence de diamètre s'il y a 100 000 cheveux sur une tête blonde il n'en faut que 80 000 sur une tête rousse pour donner la même impression de volume, que ce n'est qu'après les manifestations hormonales de la puberté que le cheveu prend sa teinte définitive et qu'une chevelure se renouvelle tous les 7 ans/...
Personne n'a les mêmes yeux. Le père de X a les yeux verts son épouse marrons sa sur bleus sa sur marron vert son frère gris bleu et X gris vert. X est toute triste d'avoir à porter des lunettes comme la plupart des membres de sa famille.
Si on sait que la couleur des yeux ne se fixe définitivement qu'à l'âge de 7 ou 11 ans, que l'observation de l'oeil permet d'avoir un aperçu de l'intérieur du cerveau, que pleurer diminue la tristesse d'environ 40%, et que c'est parce qu'elles ont plus de prolactine que les filles de plus de 12 ans pleurent en moyenne 4 fois plus que les garçons/...
X a un petit nez pointu à l?affût de sa mère qui repoudre si souvent le sien à la barbe de son père qui voit son nez se veiner de bleu alors qu'il était rouge après avoir été blanc comme celui de son fils qui ne sent rien s'il n'est pas au vent comme celui de l'aînée qui est toujours encombré et celui de son autre soeur qui a toujours les doigts dedans.
Si on sait que l'être humain peut enregistrer plusieurs milliers d'odeurs, qu'à chaque éternuement on expulse jusqu'à 5000 gouttes de mucus, que chaque ivresse provoque la mort définitive de millions de cellules cérébrales, et que pour les ménagères de plus de 50 ans la beauté d'un homme est dans l'expression de sa puissance...
Personne n'a de belles dents mais on ne sait pas sourire non plus. X a des lèvres plus charnues que celles de sa soeur aînée et de son frère et surtout de son père mais une bouche plus petite que son autre soeur et que sa mère qui a vraiment une grosse bouche depuis que même des stars pas connues...Si on sait que dans l'articulation les rangées de dents ont pour tâche de séparer le souffle avec précision et que quand elles sont usées on ne peut plus être intelligible, que la peau des lèvres renferme une très grande quantité de récepteurs de chaud et de froid et que quand on rit la pression artérielle et le nombre des battements cardiaques par minute augmentent/...
X a déjà des seins plus gros que sa s?ur aînée mais moins gros que sa mère et son autre sur. C'est ce qu'elle voulait, ça tombe bien.
Quant à la question des pieds...
Sans parler de celle des oreilles...
À moins que ce qui a amené X à mettre de gros souliers...
À moins que ce qui a amené X à laisser ses cheveux pousser...
La mère de X a la peau claire et un grain de beauté sur la joue comme sa fille aînée qui a la même couleur de peau que son père qui a des traces d'acné comme sa seconde fille qui a la peau sensible mais pas autant que X qui a une peau tellement fine que tout ce qui la touche la marque alors que celle de son frère est tellement foncée que même en remontant loin on ne voit pas de qui ça peut venir.
Si on sait que la fonction protectrice d'une peau foncée est plutôt un inconvénient dans les latitudes européennes pauvres en lumière, que la protection de la peau contre l'extérieur est assurée par une triple couche qui ne présente qu'une épaisseur de 7 à 9 mm en moyenne et que l'épiderme se renouvelle en totalité toutes les 24 à 48 heures/...
La grande sur de X a marché plus tôt que sa soeur qui a marché au même âge que son frère qui a marché plus tôt que X qui se déplaçait encore sur les fesses alors qu'elle parlait déjà mais ne mettait toujours pas ses dents que son frère au même âge avait percé depuis plus longtemps comme sa seconde soeur qui parle à sa mère qui ne parle pas à la petite qui parle à son frère qui ne parle plus à son père que par l'intermédiaire de sa grande sur qui parle le plus souvent toute seule.
Les hommes de la famille ont de plus belles jambes que les femmes, c'est moche.
Si on sait que la marche automatique est présente dès 8 mois après la conception et disparaît généralement dans les 2 et 3 mois qui suivent la naissance, qu'à partir de 6 mois les bébés crient aussi d'ennui, que 7% seulement d'un message serait exprimé par les mots, 38% par l?intonation de la voix, 55% par les gestes et les mimiques et que sur 100% du message que l?on concevrait, on n'en émettrait que 80%, tandis qu'en face l'autre n'en entendrait que 70%, n?en comprendrait que 50%, n'en retiendrait que 20% et ne serait capable d'en reproduire que 10% /...
Tout le monde a sa place à table : la grande vers le père grand la petite vers la mère petite les moyens au milieu de chaque bout.
Comme le père et la sur aînée de X prennent les arrières pattes sa mère les ailes et que son frère et sa sur se disputent le blanc X a choisi une des deux cuisses.
Si on sait que 79% du poulet vidé sans peau sans tête sans dioxine ni extrémités est comestible, que le corps utilise environ 95% de ce qu'on lui apporte en nourriture, que les convives en groupe consomment 76% de plus que leurs besoins et que les aliments riches en hydrates de carbone apportent au corps des forces nouvelles qui améliorent l'humeur/...
Avant personne n'était gros mais certains le sont de plus en plus comme le père de X qui est plus gros que sa femme qui est plus grosse que l'aînée qui est moins grosse que sa sur qui est plus grosse que X qui semble grosse à côté de son frère qui est carrément maigre.
Si on sait que dans les pays riches lorsque les quantités de nourriture absorbées diminuent l'espérance de vie augmente, que 68000 embryons congelés surnuméraires pour la plupart sont conservés, et que la consommation de conservateurs chimiques fait qu'un cadavre met trois jours de plus à se décomposer aujourd'hui qu'autrefois/...

 

 

 


Dans la famille 1/7

Si on sait

Que dit X ?

Calculez et comparez

Qui est le plus fort ?

Qui est le préféré ?

Qui est le plus heureux ?

Si tout se tient?

De qui tient X ?

Qui tient à X ?

À qui tient X ?

Mesurez ses chances

Imaginez son avenir

Représentez X avec sa famille

Représentez X seule

Représentez-vous à la place de X

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 
 

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